J'aime en effet l'idée de cette première vague de plaisir, sourde, attendue, qui va et vient telle le ressac, et auquel vient s'ajouter la douleur, vive et vibrante de cette peau que l'on étire, la frustration d'une liberté de mouvement que l'on restreint.
L'impuissance jouissive dans leur regard. Cette vulnérabilité qui transpire. Chaque molécule de leur être tendu vers moi. Suspendu à mon souffle. A ce rire de garce amusée que je ne cherche nullement à dissimuler.
Pour leur plus grand malheur (quelqu'un y croit il vraiment ?), jusqu'à ce que mes mains se posent sur eux, ils ne peuvent savoir ce qui les attend. Et j'avoue que parfois moi non plus.
J'aime ces instants où, à ma merci, ils m'offrent tout ce que je souhaite obtenir d'eux.
Plaisirs, souffrances, vertiges de l'amour que certains rêvent trop fort...
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