Oh oui continue ... Berce moi de tes suppliques !
C'est si bon ... Si bon de t'entendre.
J'aime ton corps qui ondule et se tord pour moi. Parfois me fuyant, parfois m'embrassant, dans la sauvage nudité des coups qui s'abattent.
Le claquement sec de mes mains sur ta croupe virile, dans ce rythme inconnu de percussions tribales, ponctué de tes râles et protestations, m'entraîne dans une transe primaire.
Tes gémissements ininterrompus de violon solitaires quand se brisent entre mes doigts les atomes volages de cette masculinité qui m'est si chère.
Viens mon aimé, pose ta tête sur mes genoux. Mouille les de tes larmes. Marque moi de tes silences et de tes cris.
Je t'aime quand tu m'aimes. Je t'aime quand tu me détestes. Quand tes yeux me défient de conquérir ce grand mâle fauve. Quand ton corps se couvre des marques de mon désir comme un compositeur noircit les pages de ses partitions. Quand ton esprit me cède et que pour mon plaisir tu deviens mon instrument.
Depuis que tu es entré dans ma vie, je ne vais plus au conservatoire. Tu es mon philharmonique à moi...
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