vendredi 27 novembre 2015
vendredi 18 septembre 2015
mardi 21 avril 2015
Lorsque F passa entre mes mains ...
Un petit texte relatant
l’un des épisodes marquants de mon année bdsm 2014, limitée par
la force des choses et la contrainte de l’éloignement.
Un vendredi de septembre…
la grève des pilotes d’Air France a retardé mon retour dans le
grand Sud, et je m’apprête à passer mon dernier week-end de
l’année à Paris. Qui dit vendredi après-midi dit goûter, mais
je m’interroge : le dernier passage à Cris ne fut pas
d’anthologie, malgré un excellent moment collectif proposé par
Mademoiselle Sophie, dont l’esprit acéré fit quelques victimes.
Je sais aussi que les semaines se suivent sans nécessairement se
ressembler, et que ce genre de moment vaut surtout par ce qu’en
font les participants. Je jette donc un œil distrait sur l’événement
FB et là, mon cœur s’arrête… dans la liste des invités ayant
confirmé leur présence, ELLE est là. Craignant un mirage comme
l’on en rencontre parfois entre mes deux ports d’attache actuels,
je ferme et rouvre les yeux, mais le nom est encore là, scintillant
au milieu d’un aréopage dont je ne connais que quelques membres
éminents.
Cela fait plus d’un an
que nous échangeons épistolairement sans jamais avoir pu réellement
nous rencontrer. Oh, bien sûr, nous fûmes parfois en présence,
mais sans la disponibilité réciproque qui permet une réelle
découverte. Une seule fois, une fenêtre s’ouvrit dans cet endroit
pourtant souterrain mais fut vite refermée par les arrivées
conjuguées d’une pause clope et d’une autre domina de mes amies.
Le vertige me guette, je n’hésite plus, chausse mon plus beau
latex – ou cuir, vinyle, je ne sais plus vraiment, et me précipite
sous terre, en route pour une aventure que je pressens particulière.
La porte s’ouvre,
j’effectue ma mue et descend le cœur battant le redoutable
escalier qui mène au salon. D’entrée j’aperçois sa pulpeuse
silhouette, elle est en plein jeu avec le maître de cérémonie. Je
n’ose la déranger et me faufile vers le bar, lorsqu’une voix
amusée claque dans mon dos et m’appelle. Je me rends auprès
d’elle tellement penaud que j’en oublie de m’accroupir. Nous
buvons un verre, devisons de nos vies réciproques, puis le moment
tant attendu se précise. Elle fouille dans un sac et en sort un jeu
de cordes. Mon cœur cogne dans ma poitrine, je la savais adepte de
shibari mais ne la pensais pas attacheuse. Elle m’entraîne vers la
première petite pièce à la gauche du bar, où je l’ai vue
quelquefois dominer des hommes en rêvant un jour de prendre leur
place.
Un bandeau brouille ma
vue, les cordes volent autour de moi et m’entravent peu à peu dans
une sorte de danse interminable. Régulièrement sa voix suave
s’enquiert de mon état. La surprise et le plaisir que je ressens
dans les cordes m’envahissent et je me laisse aller. Je devine de
mâles et fantomatiques silhouettes qui repartent comme elles sont
venues, dans le plus grand silence. Nous rions de ces voyeurs fugaces
que nous devinons spectateurs attentifs dans le cas habituellement
contraire de la femme attachée par l’homme. Puis les cordes me
contraignent, mes jambes se dressent à l’horizontale et je
m’envole dans mes souvenirs et mes fantasmes. Celle qui m’offre
ce moment est là, tellement proche que je respire sa présence. Des
doigts habiles se referment sur mes tétons dardés, m’arrachant
des soupirs d’aise, puis ses mains remontent. Elles s’arrêtent à
ma gorge, qu’elles commencent à serrer. Je tressaute, la sensation
est nouvelle, mais pas désagréable. Le filet d’air qui parvient à
mes poumons est suffisant pour que je garde conscience, mais
l’abandon est total. Je suis à elle, pour une minute, une heure,
l’éternité si elle le veut. La pression se relâche au bout d’un
instant qui m’a semblé durer un siècle. Les cordes crissent, mes
jambes retrouvent la terre ferme, et nous échangeons à propos de ce
délicieux moment.
Plus tard, elle me met
dos à elle et me pousse jusqu’au contact de la croix. Mes mains
sont à nouveau prisonnières. Je tremble à son contact. Elle joue
avec mes cheveux, me flatte comme un animal familier, puis me corrige
avec malice dans les limites que nous nous sommes fixées.
J’ai perdu la notion du
temps, l’heure du goûter est bien dépassée, le départ est
proche et je vais manquer la performance d’une amie que je devais
aller voir danser ce soir. Mais je viens de vivre un grand moment
grâce à Maîtresse Ô. Qu’elle en soit remerciée par ces
quelques mots qui ne peuvent traduire qu’imparfaitement ce que j’ai
pu vivre et ressentir.
dimanche 1 février 2015
son hÔmmage ...
Je ne voulais que Vous Faire de Vous, une Reine Que je sois tout pour Vous Pour la seule valeur Celle de Votre bonheur Comme aimer Sans réciprocité Sans rien demander En toute liberté Dans une certaine fierté Faire de ma vie, un choix M'offrir à vous comme un don de soi Exister pour votre plaisir Devancer l'avenir Provoquer le désir Exaucer le pire Pour qu'on puisse en rire Et recommencer dans un sourire Conjuguer le verbe aimer à n'en plus finir A tous les temps, avec pour présent celui de l'instant du jouir Comme si mon existence Ne serait que votre complaisance vous couvrir de baisers Sans pour autant oublier De m'attarder Sur votre intimité Jouer à l'insolence En quête de doléance Que vous soyez maître de moi Un jouet entre vos doigts Oser vous défier Jamais je ne le ferai
Mais si un sévisse devait tomber Il ne sera pour moi, qu'un délice tant recherché Comme un besoin de me frotter à vous Telle une loi, je veux que vous vous imposiez à moi Cela va de soi, que nous avons les mêmes notions de respect Et de vous à moi, une liberté d'expression sans aucun secret Tout ceci pour vous dire que j'ai besoin de vous Maîtresse vous savez aussi bien lire que moi Je vous attends depuis si longtemps Depuis le jour, où je n'ai eu d'yeux que pour vous Je vous ai vu avec les yeux de l'Amour, Et encore à ce jour, à mes yeux vous êtes toujours ma Mademoiselle, Ma Maîtresse, Ma Déesse.
jeudi 29 janvier 2015
Cette nuit [sa version 1]
O ma divine Maîtresse!
Hier soir vous avez honorez votre esclave dévoué en lui faisant découvrir le son de votre voix. Une voix conforme à votre magnificence, conforme à votre autorité, conforme à votre fermeté, teintée de lubricité et de perversion.
Je buvais vos mots tel un délicieux breuvage qui m'enivrait un peu plus chaque seconde qui passait. Ce premier cyber rendez-vous était aussi pour vous l'occasion de me délivrer d'une immense frustration puisque depuis trois semaines vous ´m' interdisiez tout plaisir charnel. J'observais donc vos volontés à la lettre et malgré de fortes pulsions sexuelles, je me faisais violence pour respecter encore un peu plus votre grandeur.
Hier soir donc, à votre demande et sous votre divin contrôle, vous ´m' ordonniez de purger votre queue. Vous décidiez de me voir sans que je puisse le faire en retour mais très magnanime, vous m'autorisiez à choisir une photo de votre splendeur afin que votre queue puisse exploser avec encore plus de vigueur. Je me mettais donc nu devant vous et commençais à branler votre queue que je sentais extrêmement raide et chaude.
Tous mes sens étaient en exergues et mon plaisir intellectuel dépassait mon plaisir physique. Je me branlais si fort et mon envie de vous satisfaire était si intense que je souhaitais que le frein de votre gland lâche pour mêler douleur et jouissance, sang et sperme. Peu de temps après, c'est dans vos yeux que j'ai plongé les miens pour enfin accéder à la délivrance.
Pendant que votre sperme jaillissait de vos couilles, des râles de plaisir sortait de la bouche de votre pute et de nombreux spasmes musculaires parcouraient son corps. Votre queue éructait une seconde fois tant le plaisir était si intense. Je ne vous remerciais pas mais Vous pouviez lire dans mes yeux toute ma satisfaction, mon bonheur, ma joie et me sérénité et profitiez à votre tour du moment de liberté que vous veniez de m'offrir.
À ce moment là, cette nuit précise, vous compreniez que votre esclave vous aimait d'un amour pur et sans borne et que votre domination sur lui serait totale.
Ce jour, vous faisiez d'un Maître SM votre esclave conquistador, qui n'a que pour unique but que de vous adorer et de vous servir.
Hier soir vous avez honorez votre esclave dévoué en lui faisant découvrir le son de votre voix. Une voix conforme à votre magnificence, conforme à votre autorité, conforme à votre fermeté, teintée de lubricité et de perversion.
Je buvais vos mots tel un délicieux breuvage qui m'enivrait un peu plus chaque seconde qui passait. Ce premier cyber rendez-vous était aussi pour vous l'occasion de me délivrer d'une immense frustration puisque depuis trois semaines vous ´m' interdisiez tout plaisir charnel. J'observais donc vos volontés à la lettre et malgré de fortes pulsions sexuelles, je me faisais violence pour respecter encore un peu plus votre grandeur.
Hier soir donc, à votre demande et sous votre divin contrôle, vous ´m' ordonniez de purger votre queue. Vous décidiez de me voir sans que je puisse le faire en retour mais très magnanime, vous m'autorisiez à choisir une photo de votre splendeur afin que votre queue puisse exploser avec encore plus de vigueur. Je me mettais donc nu devant vous et commençais à branler votre queue que je sentais extrêmement raide et chaude.
Tous mes sens étaient en exergues et mon plaisir intellectuel dépassait mon plaisir physique. Je me branlais si fort et mon envie de vous satisfaire était si intense que je souhaitais que le frein de votre gland lâche pour mêler douleur et jouissance, sang et sperme. Peu de temps après, c'est dans vos yeux que j'ai plongé les miens pour enfin accéder à la délivrance.
Pendant que votre sperme jaillissait de vos couilles, des râles de plaisir sortait de la bouche de votre pute et de nombreux spasmes musculaires parcouraient son corps. Votre queue éructait une seconde fois tant le plaisir était si intense. Je ne vous remerciais pas mais Vous pouviez lire dans mes yeux toute ma satisfaction, mon bonheur, ma joie et me sérénité et profitiez à votre tour du moment de liberté que vous veniez de m'offrir.
À ce moment là, cette nuit précise, vous compreniez que votre esclave vous aimait d'un amour pur et sans borne et que votre domination sur lui serait totale.
Ce jour, vous faisiez d'un Maître SM votre esclave conquistador, qui n'a que pour unique but que de vous adorer et de vous servir.
Cette nuit
Cette nuit, tu as ragé de ta frustration et de mes
taquineries. Mais tu en as sans doute bandé plus fort encore. Si
j'étais plus douce tu m'aimerai moins. En lisant ceci, tu me diras sans
doute que non, tu m'aimerai autant. Que je suis ta déesse, et que
quoi je fasse ou dise, cela t'es égal car cela n'entache pas le
caractère parfait que ta maîtresse revêt à tes yeux.
Mais soyons honnêtes... Tu m'aimes autant justement parce que je ne suis pas plus douce. Parce que je deviens, le temps que cela me chante, la déesse que tu aime, et que tu veux que je sois.
Comme tu as su le dire (non sans une pointe de déception même si tu t'en défendras), qu'il serait dommage de céder maintenant. De te laisser répandre ta frustration et ta semence 'presque si tôt ' pour reprendre tes mots.
Tu as lu les mots qui disaient que tu attendrais jusqu'à ce que cela te sois insupportable et que tu me supplie de te libérer de ton fardeau. Et qu'après avoir supplié tu attendrais encore. Jusqu'à la déraison. Jusqu'à frôler l'explosion. Et que peut être alors seulement je tacherai d'être clémente.
Tu as lu ces mots. Et tu t'es tellement imprégné d'eux que même si tu sais que tu en deviendrais dingue, cette idée t'excite.
Parce que je ne suis pas ces 'elles' qui sont passées dans ta vie et ont remis leurs désirs entre tes mains pour que tu les satisfasse ou pas, en bon mâle alpha, en bon dominant. Je ne suis pas ces elles. Ton désir je le réclame. Ton désir je le prends. Je m'en fais des colliers de perles. Tu as choisi cela. Tu as choisi d'être le mâle à mon service.
Mon esclave.
Mon objet, mon jouet.
Pourquoi moi ? Je ne sais pas vraiment. Et je ne suis pas sûre que cela compte au final.
Cette nuit, j'ai plongé mes yeux dans les tiens par delà les écrans. Je t'ai fait entendre la voix de ta maîtresse.
Cette nuit, je t'ai regardé te caresser pour moi. Sur mon ordre. Pour mon plaisir. J'ai aimé cela de ce désir si sauvage et animal qui caractérise certains instants de jeu. Je me suis noyée non pas dans le foutre répandu pour me satisfaire, mais dans ton visage submergé par le plaisir. Dans cet océan d'émotions qui t'as laissé tremblant après son tumultueux passage.
Cette nuit je t'ai regardé au delà des mots croisés de nos jours. Cette nuit je crois que je t'aime quand tu m'appartiens, Conquistador...
Mais soyons honnêtes... Tu m'aimes autant justement parce que je ne suis pas plus douce. Parce que je deviens, le temps que cela me chante, la déesse que tu aime, et que tu veux que je sois.
Comme tu as su le dire (non sans une pointe de déception même si tu t'en défendras), qu'il serait dommage de céder maintenant. De te laisser répandre ta frustration et ta semence 'presque si tôt ' pour reprendre tes mots.
Tu as lu les mots qui disaient que tu attendrais jusqu'à ce que cela te sois insupportable et que tu me supplie de te libérer de ton fardeau. Et qu'après avoir supplié tu attendrais encore. Jusqu'à la déraison. Jusqu'à frôler l'explosion. Et que peut être alors seulement je tacherai d'être clémente.
Tu as lu ces mots. Et tu t'es tellement imprégné d'eux que même si tu sais que tu en deviendrais dingue, cette idée t'excite.
Parce que je ne suis pas ces 'elles' qui sont passées dans ta vie et ont remis leurs désirs entre tes mains pour que tu les satisfasse ou pas, en bon mâle alpha, en bon dominant. Je ne suis pas ces elles. Ton désir je le réclame. Ton désir je le prends. Je m'en fais des colliers de perles. Tu as choisi cela. Tu as choisi d'être le mâle à mon service.
Mon esclave.
Mon objet, mon jouet.
Pourquoi moi ? Je ne sais pas vraiment. Et je ne suis pas sûre que cela compte au final.
Cette nuit, j'ai plongé mes yeux dans les tiens par delà les écrans. Je t'ai fait entendre la voix de ta maîtresse.
Cette nuit, je t'ai regardé te caresser pour moi. Sur mon ordre. Pour mon plaisir. J'ai aimé cela de ce désir si sauvage et animal qui caractérise certains instants de jeu. Je me suis noyée non pas dans le foutre répandu pour me satisfaire, mais dans ton visage submergé par le plaisir. Dans cet océan d'émotions qui t'as laissé tremblant après son tumultueux passage.
Cette nuit je t'ai regardé au delà des mots croisés de nos jours. Cette nuit je crois que je t'aime quand tu m'appartiens, Conquistador...
samedi 24 janvier 2015
Philharmonia
Oh oui continue ... Berce moi de tes suppliques !
C'est si bon ... Si bon de t'entendre.
J'aime ton corps qui ondule et se tord pour moi. Parfois me fuyant, parfois m'embrassant, dans la sauvage nudité des coups qui s'abattent.
Le claquement sec de mes mains sur ta croupe virile, dans ce rythme inconnu de percussions tribales, ponctué de tes râles et protestations, m'entraîne dans une transe primaire.
Tes gémissements ininterrompus de violon solitaires quand se brisent entre mes doigts les atomes volages de cette masculinité qui m'est si chère.
Viens mon aimé, pose ta tête sur mes genoux. Mouille les de tes larmes. Marque moi de tes silences et de tes cris.
Je t'aime quand tu m'aimes. Je t'aime quand tu me détestes. Quand tes yeux me défient de conquérir ce grand mâle fauve. Quand ton corps se couvre des marques de mon désir comme un compositeur noircit les pages de ses partitions. Quand ton esprit me cède et que pour mon plaisir tu deviens mon instrument.
Depuis que tu es entré dans ma vie, je ne vais plus au conservatoire. Tu es mon philharmonique à moi...
C'est si bon ... Si bon de t'entendre.
J'aime ton corps qui ondule et se tord pour moi. Parfois me fuyant, parfois m'embrassant, dans la sauvage nudité des coups qui s'abattent.
Le claquement sec de mes mains sur ta croupe virile, dans ce rythme inconnu de percussions tribales, ponctué de tes râles et protestations, m'entraîne dans une transe primaire.
Tes gémissements ininterrompus de violon solitaires quand se brisent entre mes doigts les atomes volages de cette masculinité qui m'est si chère.
Viens mon aimé, pose ta tête sur mes genoux. Mouille les de tes larmes. Marque moi de tes silences et de tes cris.
Je t'aime quand tu m'aimes. Je t'aime quand tu me détestes. Quand tes yeux me défient de conquérir ce grand mâle fauve. Quand ton corps se couvre des marques de mon désir comme un compositeur noircit les pages de ses partitions. Quand ton esprit me cède et que pour mon plaisir tu deviens mon instrument.
Depuis que tu es entré dans ma vie, je ne vais plus au conservatoire. Tu es mon philharmonique à moi...
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