lundi 27 mai 2013

les deuxième boudoirs de Liloo


Le réveil sonne. Avec difficulté je me lève, je vais au petit coin. Je me lave ma tête, dans le brouillard, je m’habille, je mets ma tenue de Liloo sous ma tenue de mâle, pour aller au travail car après celui-ci je vous rejoins, Maîtresse, pour mon second boudoir. J’enfile mes bas, mon string noir et rouge, ma jupe puis mes chaussettes sous mon pantalon. Pour le haut, je mets mon soutien-gorge rouge et noir, mon chemiser blanc, et mon pull par-dessus ; Je me sens femme prisonnière dans le corps d’un mâle.

Toute la journée durant mon travail, je suis resté dans cette tenue.
Je pars vers 16h pour prendre la direction des Boudoirs de Maîtresse Léia. Avec la hantise d’arrivée en retard. Mon sac à dos sur l’épaule, je force le pas dans les couloirs du métro.

Arrivant près du club je vous vois devant la porte.
« Mince, je suis en retard, Maîtresse est déjà arrivée » cela fut ma pensée.
Je vous dis bonjour, et nous attendons, l’équipe du Boudoir pour nous ouvrir. Nous voyons au bout de la rue Maîtresse Harmony Ortica arrive avec un soumis. Suivi quelques minutes après par Patrick Vich qui nous ouvre les portes de l’antre de tous nos jeux et sévices.

Pendant que vous vous changez, Maîtresse, je m’acquitte du droit d’entrée auprès de Patrick à l’accueil. N’ayant plus de lieux pour se changer, je retire mon pantalon, mon pull, laissant ma jupe et mon chemisier apparaître. Je sors de mon sac à dos mes bracelets et mes colliers ; maladroitement je me bats avec ceux ci pour le mettre.
Lorsque je sors la perruque, je m’aperçois qu’elle s’est emmêlée dans le sac. Elle ressemble plus à Yorkshire sortant de l’eau. Elle est toute emmêlée malgré le brossage de la veille. Je la mets tout de même sur ma tête. J’assumerais les conséquences de cette mauvaise gestion de transport.
Entre temps, vous êtes descendue au bar, vous avez posé vos affaires sur la méridienne. Je vous rejoins je me mets à vos côtés mais vous me faites comprendre que je suis trop haute, je recule d’un pas pour descendre de la marche et je me trouve à votre hauteur.
Vous me faites comprendre qu’il faut que je reste a cotes des affaires, et pendant ce temps, vous vous exercez au fouet avec des amies Maîtresses dans un coin ou les canapés sont vides pour échanger sur vos techniques.

Vous revenez vers le comptoir, Maîtresse Léia vient vous murmurer quelque chose à l’oreille. Je vois son regard se tourner dans ma direction. Je me demande si ce sourire et ce regard pétillant me concernent.
Je baisse la tête en me disant que je vais avoir les fesses en pâture, je me demande à quelle sauce je vais être mangé. Vous vous dirigez vers moi, vous me demandez si j'ai écouté votre conversation. Je vous réponds que non, juste observé.
Je me demande ce que vous me réservez avec Maîtresse Léia. Quels sévices vais-je découvrir ?
Vous me faites lever, vous m’amenez en dessous de l’anneau de suspension. Et là, vous commencez à me lier les mains avec vos cordes. Vous me regardez, je comprends que le temps d’expier mon sourire narquois et mes maladresses est arrivé.
Je vois le rouge s’enrouler doucement et sûrement autour mes mains jointes. Ce ballet de cordes me fait a croire que cette corde est une cousine de « Snake ».

Vous me levez les mains pour les placer sous l’anneau, je vous aide à passer la corde dans celui-ci. Tout en discutant avec vos amies, vous me déboutonnez mon chemisier et vous me le placez devant mon visage, j’ai l’impression de ressembler à un paysan japonais avec le nœud du chemisier juste devant mon nez.
Prenant dans votre sac les baguettes, vous me les mettez sur le nez. Je sens un moment de solitude et de honte lorsque vous expliquez le pourquoi de cet emplacement anatomique à vos amies Maîtresses. D’ailleurs vous dites  « il va falloir que je le fasse percer ». Je comprends que ce piercing est prévu. Vous savez que je n’y suis pas opposé. Vous me faite tourner sur moi-même afin de montrer ma tête à l’assemblée. J’ai l’impression d’être une pièce de bœuf que des acheteurs contemplent lors que la vente.
Honteuse je baisse la tête et mon regard. Je ne vois que les choses devant moi comme un cheval de course avec ces œillères.
Je sens vos mains saisir ma jupe, vous la descendez en dessous de mes genoux laissant apparaître votre toile vierge.

« Clac », premier coup de fouet, le jeu commence. Snake a l’air d’avoir de l’appétit dès le premier coup. Je me surprends, pourtant j’aime cette douleur. Je comprends que chaque séance est différente, j’ai pris l’habitude par le commencement par des coups de martinet ou des coups de cravache.


Après quelques coups, dont certains assez bien placés et appuyés, Maîtresse Léia vous demande d’échanger vos soumis. Je ne fais pas ma fière, je me demande honteuse ce qui va m’arriver.
Maîtresse Léia rapproche sa soumise Erika face à moi.
Pendant que Maîtresse Léia sort ses cordes, vous attachez la laisse du collier d'Erika à mon bracelet droit en la faisant passer par l’anneau de suspension. Ensuite vous attachez mes bracelets ensemble. Maîtresse Léia attache Érika et nous l’aidons à passer la corde dans l’anneau lorsqu’elle nous l’ordonna. Désormais, Ce cercle nous unis Érika et moi. Par ce cercle nos liens sont tissé, j’ai cru être à une cérémonie d’une union, face à face, presque bouche contre bouche. Finissant d’attacher Érika, vous lui posez des questions sur le fouet, je vois Maîtresse Léia saisir le sien.

« Clash »
'Ouah' me dis je intérieurement. 'Ouch' pour le second coup, je ne peux fléchir dès le début. Liloo est une maso pas une chochotte, la douleur est ma drogue.

Maîtresse Léia se rapproche et vous demande si on peut me bander les yeux. Vous prenez votre tenugui, vous me le mettez contre mes yeux mais aussi avec les baguettes qui viennent sous le bandeau.
Dans votre échange avec Maîtresse Léia, vous lui signaler le fait que je suis une grande chatouilleuse.

Maîtresse Léia passe ces ongles sur mon corps dont sur mes cotes. Elle voit que je tente de me contenir. Je sens d’autres mains je joindre à Maîtresse Léia, ce sont les vôtres, Maîtresse. Là je ne tiens plus, je ne veux pas avoir l’air ridicule par mon rire, je ne veux pas gêner les autres mais rien n'y fait, l’éclat de rire vient. Il m’est impossible de résister à ces quatre mains, j’ai du mal à m’arrêter, à reprendre mon souffle. Je perçois des fenêtres de 5 secondes parfois, je tente de me calmer dans ce laps de temps mais non.
Maîtresse Léia et vous-même arrêtez, Elle vient se placer derrière moi et m’ordonne de rire sur commande ce que j’ai beaucoup de mal à faire. ET « vlan », un nouveau coup de fouet, je tente de rire mais j’ai du mal. Vous intervenez en disant que pour me faire rire vous me chatouillez. Je me suis senti perdu entre l’envie de douleur et la peur de rire.
Maîtresse Léia continue d’œuvrer sur mon dos, avec certains coups rapides, bruts, violents, tous agréables. Parfois je m’accroche à l’anneau car je me souviens que j’ai la laisse d'Erika relié à mon bracelet droit.

Maîtresse Léia revient à la charge avec des chatouilles mais cette fois-ci elle s’attaque à mon côté droit. Durant ces chatouille parfois Érika me donne des coups dans le nez et je souffre de ces coups, Maîtresse Léia ordonne a Erika de faire plus attention.
Mon esprit vacille entre la douleur des coups de fouet et les éclats de rire des chatouilles.
Je ne ressens plus les mains chatouilleuses sur mon corps mais d’un coup je sens le fouet venir caresser encore cette toile qui est offerte à Maîtresse Léia.

Vous suggérer de me faire faire l’alphabet à l’envers. Je commence a le faire mais perdu en les coups reçu et ce que j’entends. Je le recommence, une de vos amies dit : «  tiens il a repris au début ! »
Maîtresse vous répondez : « elle a perdu le fil, bah c’est mieux de recommencer »
Je dis « Z », puis «  Y » j’attends un coup de fouet mais je sens des fourmillements, je ne comprends pas tout de suite que cela vient de mes mains.
Je dis «x », puis je fais part des fourmillements dans mes doigts. Maîtresse Léia et vous-même me détachez de l’anneau pour que mes mains aillent mieux.
Vous me faite tourner, le tenugui a partiellement bougé, il ne couvre plus tous mes yeux. Vous me faites mettre à quatre pattes. Je reçois un premier coup sur le cou, je pense a un coup de fouet, mais je ne reconnais pas le coup, la douleur est intense, forte, et lente.
J’en oublie les fourmillements dans les mains, au contraire ils ont disparu. Certains coups me font me rouler en boule comme un hérisson. Je ne peux pas dire combien de coups ou de temps cela a duré.
Je me sens si vulnérable, j’ai une envie de craquer de dire pitié, stop, et d’un autre coté je veux connaître la douleur la souffrance.
Les coups s’arrêtent, votre voix me demande si mes mains vont bien je répondis que oui.

Vous m’ordonnez de me lever. Vous me placez devant Érika qui est à genoux. Vous m’avancez, puis vous me baissez mon string. Vous prenez la main d’Erika pour lui montrer mon clito de mâle. Je vous vois s’asseoir sur un fauteuil à ma droite. J’ai toujours mes mains liées.
Je sens une chaleur entourer mon petit haricot, cette chaleur vient et va. Erika joue avec mon gland dans sa bouche, et l’avale goulûment. Je sens doucement mon sexe grossir.

J’apprécie l’ironie de la situation, Liloo qui souhaite devenir une bonne sissy, une femme, qui se fait pomper par une soumise. Mon esprit se renferme, se compresse, dans des idées de mâles. Les yeux fermés, j’entends votre voix : «  laisse toi allez, tu peux en profiter. Profites en bien ».
J’ouvre les yeux et vous vois sur un fauteuil à ma gauche, avec un grand sourire, et mon envie qui arrive. Je sens un coup de langue sur mon gland, je lâche tout ma semence. Erika aspire mon jus au point que je ne sais plus si c’est moi qui lui donne ou si c’est elle qui la prend. Je me sens vide et aussi honteuse d’avoir autant éjaculé dans cette bouche merveilleuse.
Vous vous levez pour nous rejoindre, je pense que j’aimerai rendre la pareille à Erika. L’émotion de cette jouissance me laisse muet. Vous dites à Erika que c’est la première fois que je me fais sucer par un homme. Erika vous réponds qu’elle m’a trouvé à la hauteur. Vous me regardez, je réponds que je l’ai trouvé merveilleuse. Vous me déliez les bras. Je me place aux vos pieds dans l’attente de nouveaux ordres, devant la table et les canapés près de l’escalier. Je vous vois partir avec une cigarette prendre la direction du fumoir.
A votre retour vous passez devant moi comme si je n’étais pas là. Je vois que vous vous occupez d’un autre soumis dans l’assistance. A un moment, Maîtresse Harmony Ortica me demande si je suis punie. Je lui réponds que j’attends vos ordres.
Plus tard, Maîtresse Harmony Ortica , me demande d’aller lui chercher une boisson. Vous êtes toujours occupée. Je réponds à la demande de Maîtresse Harmony Ortica en m'exécutant.
Vous me regardez et je comprends que je dois me placer a vos pieds alors je viens m’y placer. Je m’assois à vos pieds contre la méridienne. Puis Vous allez jouer avec Maîtresse Léia et un autre soumis dans la pièce où se trouve la croix de saint André et le banc prie dieu. Durant cette attente, j’ai pu assister a une prestation de bondage américain par Maître Paul.

Maîtresse Lou Van Lyck s'assoit a côté du soumis qu’elle a bondé plus tôt dans la soirée. Elle le détache puis me demande de lui replier ses cordes,  ce que je fais. Mettant du temps à faire la première corde, Maîtresse Lou Van Lyck décide de pimenter les deux autres en me mettant un loup sur les yeux.
Pour mieux comprendre mon geste, je ferme mes yeux, je réussi à faire la première sans trop de soucis. Trop confiante pour la seconde, je m’énerve sur la fin et je recommence tout. Je dépose les cordes sur la table où se trouvent les autres.

En me retirant mon loup, je vois Maîtresse Harmony Ortica dans le jeu de bondage américain. Je vois un spectacle magnifique.
A un moment Maître Paul demande a Maîtresse Harmony Ortica si sa partenaire  «  monte ».
A la réponse, Maître Paul commence doucement a délier les cordes. Je vois la jeune femme « être en transe ». Maîtresse Harmony Ortica reste auprès d'elle en lui parlant pour la faire redescendre doucement. Pendant que les liens se défont, elle revient doucement elle aussi.

Je vous vois arriver, et vous me faites signe que nous n’allons pas tarder à partir car l’heure de la fin approche.
Les convives remontent tranquillement vers l’accueil. Chacun se rhabille à tour de rôle dans les toilettes ou le fumoir. Puis certains se donnent rendez-vous pour manger ensemble et continuer une troisième mi-temps.
Vous prenez la décision de rentrer chez vous.


Je vous accompagne jusqu’à votre voiture après que nous nous soyons dit au revoir à tous vos amis.

Je tiens à remercier toutes l’équipe du boudoir de Léia pour cette magnifique soirée.

Je tiens à remercier toutes les amies de ma Maîtresse que j’ai croisée lors de ce boudoir.

Je tiens à remercier Maîtresse Léia pour l’œuvre sur le patchwork de ma Maîtresse.

Je vous remercie Maîtresse O du Moulin de m’emmener dans cette soirée.

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