lundi 13 mai 2013

Les premiers gouters de Liloo

Pas en avance, je reçois votre texto pour me signaler que votre départ. Il me reste donc une heure avant votre arrivée. Je fais les cent pas dans l’appartement. Je ne réfléchis pas à ce dont j’ai besoin et donc plein de pas inutiles. J’ouvre le portail pour vous permettre de ne pas chercher de place dans la rue, puis je vais prendre ma douche en mode lièvre.

Je continue donc je me préparer, je découvre une chose encore inconnu, la fameuse question :
« Je m’habille comment ? »

Sur mon billard se trouvent des affaires que j’ai récupéré avec mon matériel photo.

J’opte pour mon ensemble de lingerie mauve que j’affectionne particulièrement. Mince, je dois faire mes ongles de pieds, je prends tout le maquillage pour les faire dans le salon. En petite tenue, je m’apprête à me vernir les pieds lorsque j’entends le moteur de votre voiture. Vous arrivez à la hauteur de la baie vitrée. En ouvrant la fenêtre, je vous convie à entrer dans mon antre. Je vous explique mon retard. Je vous offre ensuite un café fraîchement coulé. Pendant que vous dégustez votre café, je me vernis les ongles de pieds.

Étant pressé par le temps, et attendus pour des photos que vous devez faire pour un flyer, je m’habille après avoir vernis mes pieds. J’enfile mes bas, ma jupe noir,e mon chemisier, mes escarpins. Le temps que vous répondiez au téléphone je me cherche un manteau dans le placard. Le premier n’ayant pas de succès, j’attrape un manteau long qui convient davantage.

Nous sortons de l’appartement et je ferme celui-ci, puis le portail en évitant de m’enfoncer avec mes talons.
Sur le trajet, je vous avoue que c’est ma première sortie en Liloo. Vous me rétorquez :

« Je ne t’ai pas forcé, c’est ton choix. »

« Oui c’est vrai, Maîtresse, je me sens en confiance. J’avoue que seule je n’ose pas. »

Maintenant je crois que je vous gardais cette primeur Maîtresse. Certes cela est inconscient.
Dans le quartier du club, ne trouvant pas de place, vous décidez d’aller au parking public.

En sortant de la voiture et nous dirigeant vers la sortie, nous allons vers l’ascenseur. Ne passant pas inaperçu avec mon 1m89 sur mes talons aiguilles, un couple me regarde, je les ai senti, ces regards.
Par contre devant l’ascenseur, vous me signalez que deux des gardiens avaient maté mes jolies gambettes de traînée. Intérieurement, j’ai rougi et aussi je me suis senti fière. Dans la rue, j’essaye d’éviter les obstacles comme les grilles tout en vous suivant. Votre pas est un peu rapide pour moi qui n’a pas l’habitude de marcher dans la rue avec mes escarpins.

Vous me signalez que nous sommes repérés à 15 mètres du club. Effectivement Philippe est à l’extérieur, il vous a reconnu. Vous lui dites bonjour et vous me présentez il me fait un grand sourire.

Une fois à l’intérieur, pendant que vous vous changez, je paye le droit d’entrée. Philippe en profite pour me taquiner sur ma tenue mal mise, sur mon maquillage manquant. Je ne fais pas ma fière.
Vous donnez votre sac pour le vestiaire et nous descendons dans l’antre du diable. Vous nous dirigez vers le bar, où vous commencez une discussion avec la barmaid. Après une réflexion de votre part, je descends de la marche pour être plus basse que vous. Car avec mes talons je vous dépasse aisément d’une bonne tête. Pendant la dégustation de votre Get 27, vous demandez à la serveuse si vous pouvez emprunter le fouet souple puisque le vôtre arrivait le lendemain. Vous me voyez faire un petit sourire malgré ma tête baissée.
Mais cela je le payerai un peu plus tard. Une fois votre verre fini, vous m’ordonnez de me diriger dans la salle du prie dieu. Puis vous m’ordonnez de m’installer un peu plus vite que ma vitesse actuelle. Je baisse ma jupe, mon porte-jarretelle au niveau de mes genoux. Puis je m’installe. Les premiers coups me chauffent le cuir de la bête comme vous dites. Les coups commencent à s’accélérer dont un que je sens bien.
Celui-là ça devrait être pour le sourire. Les coups continuent à pleuvoir sur mes montagnes, votre main de fer dans votre gants de velours comme j’aime dire. Certains coups me font tortiller et donc j’arrive à faire baisser ma jupe et en perdre une chaussure.

Pendant un bon moment, on entend un fouet claquer, des personnes viennent voir votre talent s’exercer sur mes monts tels un peintre sur la toile où il conçoit son œuvre. Vous décidez d’une pause. Je réponds à votre question, je vais bien, ma fesse gauche est juste un peu jalouse de l’autre.
Après cette pause durant laquelle vous allez fumer une cigarette, je me relaxe, me repose mais ne bouge pas. A votre retour, je comprends le fait de ne pas inciter par mes paroles. Ma fesse gauche connaît le même sort que sa sœur qui n’en rougit pas de jalousie non plus.

Certains coups me font m’avancer en déboîtant le coussin et me le mettant dans mes cotes. Avec ces coups, j’en perds mon porte jarretelle et ma perruque mon pauvre Yorkshire...
Elle ne pouvait plus, elle, supporter les coups peut-être. Je bloque le coussin avec mes coudes contre moi. De cette façon, je ressens différemment les coups, ils sont plus intenses.

Puis vous décidez d’arrêter, en me disant que vous avez chaud. Que moi, je ne prenais que les coups. En vous rapprochant vous me demandez si je trouve une différence en ce fouet et celui au manche rigide que vous avez. Je vous réponds : «  vivement que votre fouet arrive, car je trouve que vous manipulez celui-ci plus précisément. »

La douleur est plus … merveilleuse pour mes fesses… oui je suis une grande maso … Maîtresse vous l’avez vu en moi dès notre première rencontre.

Vous me dites que lorsque je me sens près je me lève et nous allons nous installer dans le salon des fauteuils.

Nous nous installons à un fauteuil près d’une porte et moi à vos pieds où est ma place.

Vous sortez des baguettes chinoises et des élastiques. Vous me regardez en me disant : «  tu as bien compris, allez ! »
Je sors ma langue et vous me mettez dans un carcan de baguette, mais ma langue décide de jouer avec elles.
Au bout de la seconde fois, je me retrouve avec le nez coincé dans les baguettes. Je reste au pied de la chaise avec mes baguettes sur le nez durant une bonne période. Philippe qui passe à côté de moi, joue à l’hélicoptère.  Je découvre à ce moment précis que mon nez peut lui aussi amener des douleurs. J’ai aussi l’impression que mon nez est bouché comme si j’avais un rhume. Après avoir été fumé, vous m’envoyer chercher des boissons. Je vous prends une coupe de champagne et un verre d’eau pour moi.

Il m’est impossible de boire avec les baguettes, je regarde donc mon verre sur la tablette.
Le temps passe, je reste assise à vos pieds. Les gens me regardent avec un sourire un peu moqueur. Cela ne me rend pas fier de moi. A un moment, vous décidez de me retirer mes baguettes, et je fis un 'ouah ! '. Mon sang venant dans le nez, je le sens de nouveau. Il me fait plus mal qu’entre les baguettes.

Puis je peux boire mon verre, 10 minutes après vous me signalez que nous partons du club.

En retournant à la voiture, je sens les regards sur moi, les hommes mais aussi les femmes. Cela me flatte, j’ai aussi une envie de me cacher.

Je vous remercie pour cette séance en club Maîtresse, Merci de m’avoir laissé sortir en Liloo.
Je remercie Philippe et son équipe pour mon premier goûter.

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